Suika Gakuen
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 Sora is here ~

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AuteurMessage
Sora Launay
Délinquant - KNIGHT ♠

Délinquant - KNIGHT ♠
Sora Launay


Masculin Messages : 418
Date de naissance : 07/02/1994
Age : 30

Curieux ?
Chambre: Chambre 05
Cible du moment: Vais-je l'avouer...?
Club: Club de Jardinage

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MessageSujet: Sora is here ~   Sora is here ~ EmptySam 11 Juin - 18:23


Sora Launay
Soso pour la famille, Sora pour les autres
Âge > 17 ans
Sexe > Masculin si j'ne m'abuse
Sexualité > Hétéro, navré mon beau
Race > 100% Humain
Club ? > Club de jardinage, pour faire la sieste sous un arbre
Groupe ? > Hikari - Knight of Spade
Sora is here ~ SOSO1 Sora is here ~ SOSO2
Sora is here ~ SOSO3 Sora is here ~ SOSO4
Caractère
Étant passé très près de la mort de bonne heure, Sora en a retenu une philosophie qu'il applique au quotidien : il faut profiter de la vie. Et il en profite.
Les filles, les folies, les risques, oui, tout ça l'amuse. Pendant quelques jours il fait semblant de l'aimer - à moins qu'il ne l'aime vraiment ? - puis une autre croise son chemin et il l'oublie. La plupart du temps ça se passe bien ; elles savent à quoi s'attendre avec lui et ils restent en ( très ) bons termes. Parfois, ça se passe mal et il se retrouve avec une ennemie de plus. C'est quelqu'un d'assez extrême dans tous ses sentiments. Têtu comme pas deux, colérique voire violent, ses cris ont fait trembler toute la maison pendant son enfance. Et mieux vaut ne jamais en venir aux mains avec lui ou bien se retrouver sur sa liste noire car, en plus de vous démolir, il ne vous oubliera pas. Il est rancunier, oui. Sauf si on s'excuse, là il pardonne. À moins que l'on s'en soit pris à son frère, là il pardonne pas. Il tue. Cela vaut également pour sa sœur. Oui, Sora est quelqu'un de très protecteur. Il possède un dossier sur toutes les personnes qui sont sorties avec ses frères et sœurs et, même s'il le montre peu, il veille toujours sur eux dans l'ombre. Surtout sur son frère, Kazuki. Sûrement dû au fait qu'ils sont jumeaux ou un truc du genre. Le premier qui le touche, même si c'est une fille, il lui fait sa fête. Il est plus raisonnable avec Reimei - il faut dire aussi qu'elle est bien moins vulnérable que Kazu...
Pour les curieuses, c'est aussi quelqu'un d'extrême en amour. D'une jalousie maladive et qui n'a d'yeux que pour être l'être aimé. Mais qui pourrait se sacrifier s'il pense que ça vaut mieux pour elle. Bien sûr, n'ayant jamais connu l'amour, le vrai, il ne le réalisera pas tout de suite et aurait un mal fou à se l'avouer. Son cœur ne demande qu'à être pris.
Ajoutez à tout ceci que Sora est une personne particulièrement fière et orgueilleuse, qui ne montre jamais ses larmes et ses faiblesses. Un homme doit être fort et puis l'aîné doit protéger sa famille. Il n'aime pas perdre et n'abandonne un combat que si sa vie ou celle d'un autre est menacée. Pas par égoïsme. Qui veillera sur Kazuki s'il n'est plus là ? De plus, tuer le rebute. Il a faillit mourir, il connait la valeur d'une vie. Il ne tue que si l'être en face de lui est vraiment mauvais ou si les circonstances l'y obligent. Ou s'il est très en colère. Ceci explique qu'il revienne souvent sans trophée au Q.G. de Hikari, prétextant qu'il a caché le corps dans un fourré. Tout les lycans et vampires ne sont pas mauvais, il est bien placé pour le savoir.
Sa fierté et son sens de l'honneur exacerbés par un père macho expliquent l'importance qu'il donne aux dettes. Ainsi, si on lui sauve la vie, il est redevable jusqu'à avoir rendu la pareille à son sauveur. Et ce n'est qu'un exemple.
Bien sûr, Sora peut aussi être joyeux et farceur. Il est d'un naturel profondément gentil sous son masque de glace et blesser le peine toujours autant. On trouve des traces de ce caractère enfantin dans l'actuel, quand il rigole notamment. Moqueur et souriant, il reste toujours bon enfant.
Pour terminer ce portrait, il ne faut pas oublier qu'il n'a pas été élevé dans la famille japonaise normale. Sora a eu une éducation à l'occidentale, donc, et de là découle le fait qu'il appelle tout le monde par son prénom. Les contacts ne le dérangent pas et il transgresse régulièrement, sans le vouloir, toutes les étiquettes nipponne. Il est comme ça, mais on l'aime tel qu'il est.

Physique
1m76 pour 75kg. Je vous emmerde, les muscles pèsent plus lourd que la graisse. C'est un jeune homme de bonne stature, au physique des plus agréables et au regard hautain. Non, pas hautain, plutôt... inaccessible. Il vous voit, vous détail et s'en va. Ni plus, ni moins. Et pourtant, on en voudrait tellement plus...
Né d'une mère australienne et d'un père métis, franco-japonais, Sora ne possède pas vraiment le physique du japonais moyen. Ses cheveux sont d'un blond cendré, parsemés de mèches éclaircies par ses siestes au soleil. Pas vraiment longs, mais déjà trop pour la société nipponne, ils lui tombent sur les épaules quand il ne les attache pas en un semblant de couette. Une frange sauvage, trop courte pour être retenue, encadre son visage doré allant jusqu'à cacher ses beaux yeux selon les moments. Quel dommage. Ses iris sont d'un bleu azuré, comme ceux de sa mère, frangés de longs cils clairs lui donnant une allure de biche. Ouais, je sais, très masculin. Ils sont souvent impénétrables, vous détaillant en profondeur sans rien vous dire en échange. Mais il n'est pas rare de le voir avec une lueur arrogante ou moqueuse dans ce regard bleuté. Il chausse parfois une paire de lunette aux verres carrés ; il y voit bien, mais il se fatigue facilement en lisant des petits caractères. Avec son air ténébreux et sérieux, les gens n'osent pas trop l'approcher, tremblant presque devant le délinquant qu'il est. Son air hautain donne plus envie d'effacer son sourire malin de sa gueule d'ange à coup de poing. En fait, il faut attendre qu'il ait sa moue flegmatique pour que ses camarades viennent lui parler. Ou qu'il soit avec ses frères et sœurs. Il perd alors tout air effrayant et laisse place à un garçon rieur et souriant, débordant de bonne humeur et de tendresse pour ses petits protégés. Un peu tout le contraire de ce qu'il semble être, en fait.
Sa taille respectable le fait passer pour un géant dans cette île de nains. Encore heureux que son frère fasse la même taille que lui. Sous sa peau légèrement halée par l'air australien, se cachent des muscles, parfaitement taillés par des années de chasse au monstre, et légèrement visibles quand il est nu sans que ça soit ostentatoire. L'autre chose qui se voit quand il est en tenue d'Adam, ce sont les cicatrices qui parcourent son corps. La plus impressionnante lui traverse le torse, comme une griffure de lion en moins distincte et plus bestiale, si c'est possible. La deuxième est une morsure qui lui englobe l'épaule droite, souvenir de sa seconde rencontre avec un lycan. Sur son avant bras gauche, une autre morsure lui a laissé deux cicatrices nettes, comme des canines ; celles du premier vampire qu'il a tué.
Des membres fermes, des mains sûres et un peu calleuses à cause du maniement des armes mais aussi des cordes de guitare. Sora se tient toujours droit, ce qui ne l'empêche pas de marcher d'un pas tranquille, les mains dans les poches. Le regard perdu part la fenêtre, il le détourne volontiers pour glisser un sourire avenant à une jeune fille, les yeux pétillants de malice. Ben oui, c'est un tombeur. D'un autre côté ; vous avez vu le profil ? Pourquoi s'en priverait-il ?

Histoire
« T-tout va bien, mon amour ? T-tu, tu as besoin de quelque chose ? Je peux, euh, je peux…
_ TA GUEULE CHERI J’ENFANTE. »
Tels furent les premiers mots que j’entendis, alors que ma mère accouchait avec grâce et douceur de son premier enfant. Moi. Bien sûr, je ne m’en souviens pas, mais c’est mon père qui me l’a rapporté plus tard avec la description détaillée de la douleur dans sa main tandis que maman était en train de la serrer. Quelques minutes plus tard, c’était au tour de mon frère d’entendre les premiers jurons de sa vie et au tour de papa de hurler de tout les diables alors que ses os craquaient, le tout paumés dans un coin obscur de la forêt canadienne. Non, nous ne sommes pas canadiens. Nous sommes beaucoup de chose, mais pas ça. En fait, il se trouve que par le plus grand des hasards nos parents étaient en plein travail - en train d’étudier les caribous ou une autre espèce à cornes du genre - quand les douleurs typiquement maïeutiques ont pris notre mère. Elle savait que ça ne tarderait pas à arriver, mais elle n’avait jamais été femme à se faire dicter sa conduite, pas même par Dame Nature, et continuait donc de vivre tranquillement sa vie de scientifique. Bref, tout cela pour dire que même notre venue au monde ne fut pas banale.

Nous avons passé près d’un an sur le continent américain avant de rentrer « chez nous ». Enfin, nos parents disaient « chez nous » et nous nous pleurions beaucoup de quitter le seul lieu que l’on ait jamais connu. C’est donc en pleurs et la morve au nez que nous avons pris l’avion et atterris sur le territoire japonais. Notre maison était comme les autres dans la banlieue et à seulement quelques minutes de celle de nos grands-parents. C’est d’ailleurs là bas que nous passions la majorité de nos journées vu que papa et maman étaient continuellement en train de rédiger leur rapport sur la disparition des grands cervidés canadiens. Autant le dire, c’était la belle vie. Vu que papa parlait couramment japonais à la maison nous avions déjà des bases solides, notre enfance sur l’île les a renforcées et assurées. Mamie corrigeait avec bienveillance nos défauts d’élocution entre deux bêtises à nettoyer et papi riait de cette langue qu’il avait lui aussi galéré à apprendre tout en nous mitonnant de bons petits plats. Un papi français, 'y a rien de mieux.
« Mais ils sont tellement chétifs ces enfants ! Vous deviez nous les laisser plus souvent, je les nourrirai comme il faut, moi !
_ Tu sais bien que ce serait avec plaisir, papa, mais je pense que maman a déjà assez de travail sans en plus devoir tout ranger derrière le passage de ces deux monstres.
_ Ça ne la dérange pas et puis, Kazuki ne fait que suivre son frère, c’est plutôt Sora le monstre. »
Oui, c’est vrai, c’était toujours moi le plus turbulent des deux. Mais bon, on se refait pas. C’est durant notre petite enfance au Japon que notre petite sœur est née ; Reimei. Plus qu’un être vivant, c’était un objet de curiosité pour nous. Et de dégoût devant ses couches-culottes pleines. Laissant cette petite chose pas marrante - elle savait rien faire sauf dire « areuh areuh » - aux soins de nos parents, Kazu et moi avons continué à grandir en nous amusant avec les autres enfants rencontrés en classe ou au parc. Oui, la belle vie je vous dis.

Un puis un jour, quand nous avions huit ans et Rei six, nous sommes repartis. L’Australie, le pays de notre mère, devint notre nouveau foyer. À nouveau les larmes coulèrent, surtout sur les joues de Rei qui ne comprenait pas encore bien ce que voulait dire « nous reviendrons ». Une terre rouge et aride - bien sûr nos parents ne s’étaient pas installés en ville, des aventuriers comme eux, pff ! - avec seulement le vide à perte de vue.
« Redresse moi ce canon !
_ Mais il est droit là, c’est bon !
Papa était en train de m’apprendre à tirer au fusil dans l’optique d’une future partie de chasse, son caractère macho reprenant le dessus dans cette étendue sauvage. Kazu, tranquillement installé à dessiner sous l’auvent de la terrasse, nous regardait en souriant tandis que maman suivait la scène depuis la fenêtre de la cuisine tout en faisant un gâteau avec Rei.
_ Sora, ne parle pas comme ça à ton père !
_ Lâche moi, ça te regarde pas, c’est une histoire entre hommes ! »
Je vous raconte pas la claque que je me suis pris à la suite de cette réponse effrontée, ni même l’engueulade qui en découla. Papa alla s’asseoir à côté de Kazu qui était au bord des larmes de me voir la joue rougie, raturant sa feuille à grands traits rageux. Il se pencha et pris Rei sur les genoux, et tout deux le regardèrent dessiner en attendant que ça passe.

C’est à l’âge de 14 ans que le premier drame que ma vie est arrivé. Un week-end banal, je suis descendu en ville pour aller m’acheter deux trois conneries à la superette. Kazu avait voulu m’accompagner mais je l’en avais dissuadé ; après tout, je ne mettrai pas longtemps à revenir. Non ? Rien que de penser à ce qui aurait pu arriver s’il était venu avec moi, j’ai des cauchemars. La nuit commençait à tomber mais il y avait encore de nombreuses personnes dehors. Je me suis engouffré dans une rue de moindre importance, un raccourci. Et c’est là qu’il est apparu. Tombant des toits, un monstre humanoïde, avec des crocs qui brillaient dans la lumière lunaire et des griffes sur ses énormes mains. Il y avait une femme devant moi, il s’est jetée sur elle. J’aurais pu l’aider, appeler au secours, m’enfuir - il était à l’autre bout de la ruelle - mais je n’ai pas bougé. J’étais tétanisé par la peur. Tremblant comme une feuille mais les pieds solidement ancrés au sol. C’est un moment peu glorieux de mon histoire que je n’aime pas me rappeler, l’horreur qui va suivit m’est presque plus supportable. Le monstre m’a vu. Comment avait-il pu m’ignorer tout ce temps ? Maintenant je me dis que la lune avait due lui monter à la tête et que c’est l’odeur de ma peur qui l’a fait se détourner. Il y avait du sang dans les poils de son menton. Il s’est avancé vers moi. Le coup de patte m’a cueilli au niveau de la hanche et est remonté jusqu’à ma poitrine. J’ai volé jusqu’à rencontrer le mur. Le lycan s’est penché sur moi, la bave coulant de sa gueule. Il n’allait pas me dévorer les entrailles alors que j’étais encore vivant, si ?! Le coup de feu a claqué dans l’air. La bête s’est détournée en hurlant et son cri s’est brusquement arrêté, quand le couteau en argent lui est passé en travers de la gorge. Il était mort, si facilement. Ma dernière vision est celle d’un homme, élancé, qui me fixe avec pitié. Nathan.

Et ma première vision, à mon réveil, c’est ma famille au grand complet, en pleurs autour de mon lit. Kazu, presque allongé à côté de moi, desséché à force de mouiller mon drap. Même papy et mamy, nos grands-parents australiens, sont là. Papy engueule avec force le docteur dans un anglais à l’accent marqué. Mon grognement de douleur les fait tous se retourner. Ils se jettent sur moi, le docteur leur crie de s’écarter et on le met à la porte. J’ai été attaqué par un lion échappé d’un zoo et c’est le chasseur envoyé pour le neutraliser qui m’a sauvé. Il est encore là, ma mère n’a pas voulu le laisser partir et il émerge d’un coin sombre de la pièce. Et c’est ainsi que j’ai fait la connaissance de celui qui deviendrait mon maître. Je le supplie de m’expliquer ; c’était quoi, cette chose ? Il refuse. Je lui demande de me prendre comme élève ; j’ai une dette envers lui. Il fait la moue mais finit par accepter. C’est ainsi que j’ai appris l’existence des autres races, leurs points forts et leurs points faibles. C’est ce jour là que je suis entré à Hikari. J’avais 14 ans.

C’est nos parents qui nous ont poussé à retourner au Japon. Enfin, « poussé », « largué » serait plus exact. Ces adultes, matures et responsables, ont décidé que nous étions assez grands désormais et que l’on pouvait se passer d’eux. Ils nous ont inscrit dans un internat renommé et sont partis faire le tour du monde en amoureux, nous confiant à papi et mamie en attendant que l’année scolaire débute. Nous avons donc dit au revoir à tout nos amis, se promettant d’envoyer des emails régulièrement et Nathan reparti pour sa chasse autour de la planète. Je décidais, presque aussitôt, de repartir pour le mont Fuji. J’avais envie d’en faire l’ascension et Kazu de m’accompagner. Pour moi, c’était un entraînement pour la chasse. Pour lui, un simple camping. Nous prîmes donc le shinkansen avec la bénédiction de nos grands-parents et de Reimei et j’oubliai vite l’entraînement pour passer un bon moment en présence de mon frère. C’est durant ce laps de temps que le second drame se déroula.

Nous sommes revenus une semaine avant la rentrée. Papi et mamie nous accueillir avec un sourire rayonnant. Mais aucune trace de Rei, elle qui se précipitait toujours sur nous à notre retour. Le sourire de nos grands-parents disparus de leur visage.
« La pauvre petite s’est faite agresser dans la rue, il y a trois jours. Elle en est restée traumatisée, elle ne veut plus sortir de sa chambre. »
J’ai couru à l’étage, laissant un Kazuki stupéfié derrière moi, sautant les marches avec les longues jambes héritées de mes ancêtres. En poussant la porte, je suis resté statufié. Pour la deuxième fois de ma vie. Immobile, choqué comme seul un grand frère peut l’être devant la détresse de sa petite sœur. Elle était livide, collante de sueur, malade. Je me suis précipité sur elle et lui ai ouvert la bouche, là où les crocs qu’elle n’arrivait pas encore à cacher m’attendaient. Elle écarquilla les yeux de surprise ; oui, je savais ce qu’il lui était arrivé. Mon maître m’avait enseigné les signes. Je me suis écarté d’elle, horrifié et malheureux. Quand j’étais arrivé au Japon, j’étais imbu de moi-même et de mes certitudes. Ces monstres sont mauvais, qu’importe de qui ils sont les enfants, les frères ou les sœurs. Superbe dans ma stupidité, je me contentais de les éliminer, suivant l’enseignement de Nathan à la lettre. Et voilà que Reimei s’était faite mordre. Je devais la tuer. Je devais tuer ma petite sœur.
« Qui t’as fait ça ?
_
_ QUI T’AS FAIT CA, BORDEL ?! DONNE MOI UN NOM !
_ … je peux pas. »
Il savait. Cet enfoiré savait. Il lui avait sciemment ordonné de ne pas révéler son identité. Je lâchais le couteau que je tenais dans ma manche et tombais à genoux à côté d’elle, réconfortant du mieux que je pouvais ma sœur en larmes. Mes cris avaient traversé le plancher et Kazu arriva en courant, inquiet, suivit plus lentement de papi et mamie. Il s’assit à nos côtés.

Puis finalement avril arriva et les portes de Suika Gakuen s’ouvrirent devant nous. Aussitôt, Rei commença à s’écarter de nous, disant à tout le monde qu’elle n’était pas notre sœur. Kazu s’en étonnait, moi je la laissais faire ; je savais pourquoi. Je retrouvais Hikari sans aucun problème et rejoignis leur rang tout aussi facilement. Knight of Spade, un rôle important dans ce monde fermé qu’est le lycée. On m’informa de la présence de ce maudit Conseil qu’il nous fallait éradiquer. Des monstres sanguinaires et machiavéliques, une bonne bataille en perspective. Tout ce qu’il fallait pour me faire bouillir le sang. Mais je n’étais plus le même qu’avant. Maintenant, je savais. Toutes les créatures ne sont pas mauvaises, ma sœur en est le meilleur exemple. Même chez les lycans des êtres bons doivent exister. Seulement, comment le faire comprendre aux Kings ? Je suppose que je ne peux pas. Sinon ils me suspecteraient et Rei se ferait tuer. Et puis je dois préserver Kazuki de toute cette merde aussi, faire profil bas et ne pas me montrer trop rebel. Laisser faire le temps. De toutes façons, j’ai d’autres priorités pour le moment ; j’ai un vampire à retrouver. À retrouver et à tuer. Œil pour œil, dent pour dent. Il va regretter de s’en être pris à ma famille.

Hors RP
Prénom > Mandariiiiine /o/
Âge > 17 ans, puis 18, puis 19 et ainsi de suite !
Hobby? > Lire, écrire, manger, dormir, geeker... what else ?
Code du règlement > PAS BESOIN 8D
Comment avez vous connu le forum? > Ce serait con que je le connaisse pas quand même !
Autres chose à ajouter ? > Je t'aime ♥




Dernière édition par Sora Launay le Ven 17 Juin - 11:20, édité 2 fois
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