Le hasard fait bien les choses. [ PV Kazuki ]

Ouh! Que le réveil était dur. Cela faisait déjà plusieurs jours que Himi se trouvait au pensionnat et il se s'y était toujours pas habitué. Et oui, notre adolescent, n'aimait pas les changements, notamment quand ça le touchait, de loin et surtout de prêt. Il s'était attaché à un lit et là, s'habituer à un nouveau, allait lui prendre quelques temps. Heureusement que c'était un matin sans cours et qu'il était libre de sa journée. II s'enroula deux ou trois fois dans ses draps, s'étira, bailla, se frotta les yeux... Comptez trente minutes et vous le verrez enfin debout. Il mettait un temps fou à émerger. Il avait bien essayé de se lever quasiment aussitôt après la sonnerie du radio-réveil, mais ça ne l'avait pas vraiment fait : il s'était retrouvé à traîner, à faire l'escargot sous la douche et le koala devant son petit-déjeuner, les yeux à peine ouverts, somnolant. Il s'était finalement dit que cela ne lui servait à rien de se lever tôt pour être moue à ce point. Autant se prélasser et profiter de la chaleur et de la douceur dans laquelle il se trouvait. Après cette fameuse demi-heure, Himi s'en extirpa à regrets, se disant tout de même qu'y passer la journée ne serait pas très constructif.

Il fouilla ses valises qui n'étaient pas totalement défaites pour prendre des vêtements propres et de quoi se doucher. Le blond faisait attention à ne pas faire trop de bruit, sa colocataire dormant peut-être encore ; Après-tout, il n'était pas si tard, la matinée n'avait que sa première moitié de passée. Ils n'avaient pas encore eu l'occasion de se parler, du moins, d'avoir une vraie discussion. Le garçon se disait que ça viendrait en temps voulu. La petite – oui, pour une fois qu'une personne était plus petit que lui, il se devait de le souligner – demoiselle avait l'air adorable. Une fois la glace brisée, ils s'entendraient certainement bien. Il embarqua ses affaires et se dirigea vers la porte à pas de loup. Une fois sorti, il n'y avait qu'un lieu à atteindre, les douches.

Une nouvelle fois, comme depuis son arrivée, il se trompa d'étage et de couloir. La deuxième semaine lui serait plus favorable, forcément. S'y retrouvant enfin dans ce labyrinthe où il aurait pu se faire dévorer par n'importe quel monstre sorti du placard le plus proche, il les atteignit enfin, les douches salvatrices! Il avait toujours été habitué à son petit – très grand – confort et avait toujours autant de mal à s'habituer à ce si peu d'intimité. Il se dirigea vers celle la plus éloignée et commença à s'y installer, accrochant sa serviette, son sac de toilette, défaisant ensuite ses chaussures...

Himi avait espéré ne croiser personne mais ce n'était pas sans compter sur sa malchance quasi-naturelle...!