Sheldon Asahi HUMAINS
Messages : 21
Curieux ? Chambre: Chambre 08 Cible du moment: Aucune Club: None
| Sujet: Sheldon Asahi - Sorry, I can't hear you over the sound of how awesome I am. Lun 22 Aoû - 8:06 | |
| | Shell - Yeah, juste like the seashells
- Âge : 17 ans
- Sexe : Masculin
- Sexualité : Bisexuel
- Race : Humain
- Club : Aucun
- Groupe : N/A
- Métier : N/A
| PHYSIQUE | Sheldon. Il attire l'attention sans vraiment le faire, comme un détail que l'on aperçoit du coin de l'oeil, nous faisant tourner la tête avant même de s'en rendre compte. Des cheveux roux, tirant plus sur le rouge, sombre, du sang que sur l'orangé, entourent son visage en une foule de mèches folles, frôlant presque ses épaules. Presque toujours décoiffé, sa chevelure semblent prendre un malin plaisir à partir toute les directions possible dès qu'elle n'est pas mouillée; pour peu, l'on pourrait penser qu'il s'est battu – et a perdu – contre une pair de ciseaux. Il ne va pas sans dire, il n'a pas besoin de se vêtir de couleurs criardes pour que vous soyez capable de le reconnaître dans une foule sur le vieil écran de télévision cathodique qui ramasse la poussière dans le sous sol de vos parents.
Un teint pâle, plus clair que vraiment blanc, contraste avec le rouge de ses cheveux; parce que les roux, ça ne bronze pas, ça brûle. Deux yeux verts – quoi de mieux pour parfaire le cliché? -, ni vraiment pâles, ni vraiment foncés; ou un peu des deux, tout dépendant de l'éclairage, passant du vert sombre des sapins de Noël au Toxic Green no.4, souvent partiellement cachés derrière quelques mèches de cheveux un peu trop longues. Des sourcils fins, un visage plutôt triangulaire, le tout lui donnant un air que plusieurs pourraient qualifier de vaguement féminin. Mais à peine. Et seulement derrière son dos.
D'une taille frôlant la moyenne japonaise - le seul trait qu'il semble avoir hérité de son côté asiatique, autre que son nom de famille - avec son 1m67, il est mince, à peine musclé, et sans doute pas suffisamment pour être capable de gagner un bras de fer avec la plupart des autres garçons de son âge; mais au moins, il semble être apte à faire compétition avec un brin d'herbe. Probablement. Il est de ceux qui peuvent manger un peu n'importe quoi, n'importe quand et tout de même rester un poids plume.
Sheldon, il s'habille un peu n'importe comment, parce qu'il a, bien franchement, mieux à faire – ou pas -, que de perdre du temps à essayer d'assortir ses vêtements. Des vestes doublées en été, des t-shirts en hiver; pour ce que ça peut bien lui faire, de toute façon... Une seule chose est sûre; vous ne le verrez jamais avec l'uniforme de l'école sur le dos, parce que, entre vous et moi, autre que sa couleur, cet ensemble, il n'a vraiment pas grand chose pour lui.
Il possède une tache d'encre noire à l'arrière de sa nuque, en forme de scorpion, - parce qu'il en avait envie - et un étrange appareil, minuscule, fourré dans son oreille droite. Parce que sinon, à moins que vous ne soyez à moins de 10 centimètres de lui en train de lui hurler dessus, il risque de ne pas vous entendre. Et si vous lui posez la question, il ne vous répondra pas – mais parce qu'il vous ignore, cette fois.
| CARACTÈRE | Sheldon, il est sympa; si l'on veut. Il vous parle, vous sourit même, malgré le fait qu'il ne vous connaisse pas. Peut-être qu'il use un peu trop de son sarcasme et pas assez des autres formes d'humour qui font un peu moins mal, et peut-être qu'il passe une bonne partie de votre temps ensemble à critiquer – amicalement, pas vrai? - tout ce qu'il peut trouver à votre sujet. Mais c'est pas grave, parce qu'il est comme ça, mh? Enfin, ça, c'est jusqu'à ce que vous vous rendiez compte qu'en fait, il n'en a rien à foutre de vous, et que ce que vous preniez pour des piques parfois un rien agaçantes sont de véritables insultes déguisées. Si vous avez de la chance, vous allez le remarquer rapidement, et sinon, j'espère que vous ne le preniez pas pour l'un de vos amis. Et si vous vous décideriez à lui rendre la monnaie de sa pièce, il y a de forte chance qu'il ne le prenne mal. Susceptible? Probablement.
Si on lui demande, il vous dira que, pour lui, les gens servent à deux choses. La première; faire progresser le capitalisme, parce que, qu'il ne veuille ou non, il sait que les autres sont nécessaires au bon fonctionnement de l'humanité. La deuxième; exister pour qu'il ait quelqu'un à utiliser pour passer le temps, parce que, vraiment, comment s'ennuyer quand on peut s'amuser à ridiculiser les autres – et ce, sans même qu'ils ne s'en rendent compte?
Reste ensuite à savoir qu'elle valeur vous comptez accorder à ses paroles.
Sheldon, il est pas fiable, et ne s'en excuse même pas. Il vous a donné rendez-vous à 18h? Bien des chances qu'il ne se pointe pas, ne prenne même pas la peine de téléphoner, et si vous le coincez le lendemain, il risque de hausser un sourcil, vous répondre qu'il était trop occupé à terminer une instance dans son dernier mmorpg, et 'Ouais, tu peux te pousser, mec, parce que tu me bloque le chemin, merci. Oh, et en passant, horrible, tes chaussettes.'
Lui, il ne fait rien pour les autres; après tout, pourquoi les aider s'ils ne peuvent s'aider soi-même? Ce n'est pas tant qu'il est égoïste qu'il pousse à l’extrême ce fameux dicton du 'on est jamais mieux servit que par soit-même'. De ce fait, il ne va jamais demander quoi que ce soit à qui que ce soit. Parce que quel genre de personne ne suit pas ses propres principes?
Il a beau avoir l'air presque gentil, si on le connaît peu, un observateur assidu pourrait remarquer qu'il est pourtant souvent seul; parce qu'il se pense au dessus des autres? Parce qu'il se croit trop bien pour eux? Allez savoir... Oh, il passe du temps avec eux; un peu, juste assez pour que l'on ne se rende pas compte qu'il s'éclipse dès qu'il le peut.
Sheldon, c'est une pièce de théâtre. On pourrait le croire sans coeur, on pourrait le croire égoïste, s'imaginer qu'il ne possède aucun savoir vivre, qu'il est menteur, hypocrite, que ce n'est qu'un connard. Il l'est. Et il ne l'est pas. Après tout, tous ont déjà vu de ces poupées russes, où à l'intérieur de chaque s'en trouve une nouvelle, différente à chaque fois. Il est un peu comme l'une d'entre elle, différent à l'extérieur et l'intérieur. Il se fou des gens parce que sinon, il ne pourrait s'empêcher de trop s'impliquer dans leur vie jusqu'à s'y brûler. Il se moque d'eux parce que dans ce genre de monde, il vaut mieux frapper avant qu'on ne vous mettes à terre. Il n'aide personne parce qu'il sait ce que c'est que d'avoir l'impression que les gens autour pensent que vous ne pouvez rien faire par vous-même. Il est seul parce que c'est toujours moins pire de tomber à cause de soi-même qu'à cause de quelqu'un d'autre. Il est susceptible parce que certaines remarques lui font plus mal qu'elles ne le devraient.
Mais est-ce qu'il le dira? Non, et il continuera d'avoir le mauvais rôle. Et puis, si jamais vous réussissez à percer sa carapace qui est, somme toute, sans doute plus fragile que ce que bien des gens pourraient croire, c'est à vous d'espérer que c'était bien le genre de personne que vous vouliez y trouver. Un gamin à qui on a jamais vraiment apprit à vivre avec les autres, qui cherche désespérément quelqu'un qui pourrait le comprendre, l'accepter, mais qui a peur. Un enfant effrayé qui tire les couettes des petites filles parce qu'il veut attirer leur attention, mais qu'il ne peut se résoudre à avouer qu'il les aime.
Oui, Sheldon, ce n'est qu'un gamin. Et au final, peut-être que l'intérieur et l'extérieur se ressemblent un peu plus qu'on ne pourrait le croire.
| HISTOIRE | Lui, c'est une histoire comme les autres. Il est né, il a grandit, il a vécu. Des parents – un père japonais, une mère européenne, mais on voit de tout, de nos jours -, une maison quelque part dans l'est de Fukuroi, un chat et un aquarium à poissons dans la cuisine. Il allait à l'école du coin, et le tout aurait sans doute pu continuer ainsi, petite vie ennuyeuse et oh combien banale, durant longtemps. Mais voilà, avec des si, on pourrait changer le monde.
Mais enfin, l'univers – ou dieu, ou peu importe ce que vous voulez, il n'était pas là pour juger les croyances des autres – avait au moins eut la décence d'attendre huit ans avant de lui balancer ça en pleine gueule sans même prendre la peine de lui envoyer une lettre – ou un email, combien de temps ça pouvait prendre, sincèrement? – pour l'avertir.
Ça avait commencé tout bêtement. Il ne se sentait pas très bien, un matin; mais enfin, tous les enfants passent par là, après tout. Il était resté chez lui, cette journée la, avec sa mère qui s'affairait autour de lui comme une abeille dans une ruche au plus fort de l'été.
Et puis ça avait empiré. Rapidement. Ses parents n'avaient pas mit longtemps avant de décider de se rendre à l'hôpital, parce qu'on est jamais trop prudent, et que parce que, même très jeune, Sheldon était de ces gamins qui ne tombent malade qu'une fois par année, et encore. Le pronostique avait été plutôt effrayant; méningite. Oui, effrayant comme le sont les choses qui font peur parce qu'on n'entend toujours parler que des pires cas, que de ceux qui ne s'en sortent pas et jamais des autres, et parce que ça pourrait mal tourner, et, et , et...
Il avait finit par s'en remettre. Plus ou moins. Mais son rétablissement était venu avec un prix; sa capacité à entendre. Oh, il n'était pas totalement sourd, il arrivait encore à percevoir quelques sons; mais tout juste, et pas suffisamment pour pouvoir fonctionner normalement, comme si de rien n'était.
Et le reste ne fut plus qu'une suite de changement, que ce ne soit que d'essayer de s’accommoder à sa nouvelle condition, apprendre à lire sur les lèvres, et ce stupide langage des signes - et sincèrement, il y en avait beaucoup trop -, ainsi que s'habituer à arrêter de sursauter chaque fois que quelqu'un arrivait par derrière sans qu'il ne puisse l'entendre.
Et les années passèrent. Et si lui-même avait enfin finit par s'adapter – merci à son appareil auditif -, il avait, quelque part, l'impression que ses parents étaient encore coincés au soir de ses huit ans, dans cette chambre d'hôpital trop blanche. Le suivant à chaque pas qu'il faisait. L'observant sans cesse pour s'assurer qu'il s'en sortait correctement. Peut-être que d'autre aurait apprécier, mais pas lui; sa mère, principalement, semblait être devenu comme son ombre, alors que, bon sang, il n'avait. Pas. Besoin. D'aide. Elle voulait bien faire. Elle s'inquiétait pour lui, et 'Sheldon, s'il t'arrivait quelque chose? On ne sait jamais, et...' Elle n'avait même pas besoin de terminer sa phrase, il savait pertinemment ce qu'elle voulait dire par là, ce à quoi elle pensait.
Mais il n'était pas inapte, il pouvait prendre soin de lui-même, il n'avait besoin de personne. Il n'était pas une statue de verre qui risquait de se casser au moindre choc. 'Mais comprend nous, chéri, tu es notre seul enfant, s'il fallait qu'on te perde...'
Ah ah. Ah. Allez dire ça aux centaines de parents d'enfants uniques, qui n'agissaient pas en total paranoïaque. Mais ils finirent par s'y faire au fil des années qui passèrent. Un peu.
Sa vie banale reprit. Il vivait toujours dans cette même petite maison quelque part dans l'est de Fukuroi, il n'y avait plus de chat, mais toujours le même aquarium – seul les poissons avaient changés. Il était retourné à son école de quartier, seulement, il n'était plus le même. Plus tout à fait. Et les enfants sont toujours les premiers à remarquer ce genre de détail, et à vous les foutre sans plus de cérémonie à la figure, juste là où ça fait mal.
Puis lorsqu'il eut quinze ans, la chance qu'il attendait se présenta enfin, sous une forme qu'il n'aurait jamais anticipé. Il avait été accepté à Suika Gakuen, malgré son handicap – qu'il refusait toujours à nommer ainsi -, et rien ni personne n'allait l'empêcher d'y aller. Recommencer à zero, loin de tous ces gens qui ne pouvaient pas le laisser vivre. Et cet endroit n'était peut-être ni meilleur ni pire, mais peut-être était-ce justement ce qu'il lui fallait.
Oui, une histoire comme les autres; parce qu'au final, elles se ressemblent toutes, pas vrai?
| - Prénom : Just call me Ruru. Really, it's none of your buisness.
- Âge : 20 ans
- Hobby's : Lire, écrire, écouter de la musique (yeah, le metal, ça roxx), me coucher et me lever à des heures impossibles... BEING ANNOYING.
- Code du règlement : [ Groaaar ! ], I LOVE YOU!
- Comment avez vous connu le forum? :
Uh. Parce que les admins m'aiment tellement qu'ils ne pouvaient se passer de moi?
- Une remarque? : Yup. GOSH VERT AWESOME.
- Autre : I'm the definition of awesomeness. Really. Just open a dictionary – there a picture of me in it, just beside the one of Barney Stinson.
| |
Dernière édition par Sheldon Asahi le Lun 22 Aoû - 8:48, édité 2 fois | |
|